2023 / Comité International Olympique (CIO) / Layepro / CAMARA, Mouhamed
Dans la soirée du 31 octobre 2023, lors de la cérémonie d’ouverture du Festival Dakar en Jeux au Monument de la Renaissance, le public a eu l’opportunité d’apprécier la diversité des danses et des tenues traditionnelles des 14 régions du Sénégal. Un spectacle visuel éblouissant s’offrait à tous.
Des artistes venus de toutes les régions du Sénégal se sont réunis pour enflammer la scène du Monument de la Renaissance, et le résultat était plus que réussi. Les troupes de danses traditionnelles des régions de Louga, Matam, Kédougou, et bien d’autres, ont mis en avant la beauté de leurs chorégraphies. Leurs costumes colorés ont enivré le public lors de cette deuxième édition du Festival Dakar en Jeux.
Juste au-dessus des majestueux escaliers du monument de la Renaissance, Fatou Mbodj, chorégraphe, se préparait à entrer en scène avec sa troupe « Warango Pinal » (les vagues en peulh). Rien qu’à la pensée de cette jeune femme vêtue d’un grand boubou coloré et de colliers dorés, on ressentait son excitation. Elle confiait, « Rien de bien grave, rassurez-vous, c’est l’excitation. J’ai hâte d’entrer sur scène ! » Son impatience était palpable et se reflétait dans sa gestuelle. La troupe de Fatou Mbodj est spécialisée dans les danses Al pulaar, telles que le « Wolele » et le « Wongo. »
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Également présente au festival, la région de Diourbel se démarquait par ses danseuses et danseurs vêtus de noir et blanc, arborant d’amples colliers noirs autour de leur cou. « Nous portons une tenue de Baye Fall, » précisait Fallou Ndiaye, un membre de la troupe de danse diourbéloise. Il nous informait que sa troupe s’était maintes fois distinguée lors de concours de danse nationaux, remportant de nombreux prix au FESNAC (Festival National des Arts et de la Culture).
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La région de Ziguinchor était également fièrement représentée par ses danseurs et danseuses, habillés de tenues ornées de cauris. Ils s’apprêtaient à exécuter le « lindieng » et le « diambo, » deux danses typiques de la région de Ziguinchor, généralement exécutées lors d’événements importants, comme les mariages. Abdoulaye Diassi et Bernadette Diambang, deux membres de la troupe, nous racontaient leur succès en tant que la meilleure troupe de danse au FESNAC de l’année précédente.
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Parmi la diversité des danseurs présents au festival, la région de Dakar avait aussi son mot à dire. La troupe de Dakar se proposait de faire découvrir la danse des lébous, le nom des anciens habitants du quartier de Ouakam, près du Monument de la Renaissance. « Nous voulons rendre hommage à la culture lébou, » nous expliquait Aya Badji, la chorégraphe de la troupe dakaroise.
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Cette cérémonie d’ouverture n’aurait pas été possible sans le travail acharné de Gacirah Diagne, danseuse, chorégraphe, et promotrice culturelle au Sénégal, ainsi que la responsable de la cérémonie d’ouverture de Dakar en Jeux. « Nous avons collaboré avec différents artistes, des troupes, des danseurs et danseuses issus de cultures urbaines, des DJs, et un chanteur traditionnel pour accompagner la soirée. À travers eux, je souhaitais mettre en avant la richesse des expressions culturelles et artistiques du Sénégal. Nous sommes passés de la tradition à la modernité, en incluant la jeunesse. »
Le choix de la cérémonie d’ouverture au Monument de la Renaissance était logique pour Gacirah Diagne. Elle soulignait, « Cette statue majestueuse, avec la mère, le père, et l’enfant qui pointe vers l’avenir, symbolise l’avenir du Sénégal, marqué par le développement et l’unité de tout un pays se dirigeant vers l’inconnu. Un avenir qui verra les Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026, que nous sommes en train de préparer et qui réunira la jeunesse du monde entier. »
Tous les danseurs et chorégraphes ont uni leurs talents pour célébrer la culture sénégalaise, descendant avec enthousiasme les marches du monument, afin de mettre en lumière la diversité culturelle du Sénégal, pour le plus grand plaisir des amoureux de cette culture riche et fascinante.